Les cépages italiens – 2nde partie
Nero di Troia, Vitigno di Troia, Uva Barlettana et Canosa.
Accords mets-vin
Il s’accorde bien en particulier avec les volailles nobles, l’agneau et le chevreau.
Uva di Troia
Les origines de ce cépage, comme d’ailleurs celles de nombreuses variétés indigènes sont obscures.
Une théorie soutient des origines en Asie Mineure et il aurait été introduit en Italie par les Grecs. En fait ce que l’on sait, c’est que la variété semble ne prospérer que dans les Pouilles, en particulier dans les provinces de Bari et de Foggia. La commune de Troia se trouve dans cette région et il se pourrait que ce soit justement cette ville à avoir donner ce nom à la variété.
Il existe deux types de Uva di Troia.
Le premier a une grande grappe et de gros grains ; l’autre variété, connue localement comme Carmosina, a une grappe et des grains plus petits.
C’est de ce deuxième type que se prospectent les résultats les plus intéressants pour le futur.
De même que pour de nombreuses autres variétés indigènes italiennes, les expériences sur les méthodes de vinification qui sont en cours pourraient déboucher sur un changement du profil du vin qui en résultera. La micro oxygénation par exemple, technique que Rivera explore actuellement, semble permettre de libérer les arômes frais de violette de cette variété et de rendre ce vin produit avec le Uva di Troia, plus souple.
Les vins que l’on obtient de ce cépage sont rubis profond avec des reflets violets. Une bonne acidité et des tannins bien prononcés. Les dégustateurs remarquent des arômes de violette et réglisse au nez.